Quel impact l’urgence sanitaire a-t-elle eu sur le marché des logements intelligents ?
« Le ralentissement général des chantiers de construction, notamment dans le secteur du bâtiment privé, a par conséquent modifié les prévisions d’approvisionnement de tous les fabricants de technologies professionnelles smart home, c’est-à-dire des produits destinés au marché B-to-B. D’autre part, on a constaté une augmentation significative de l’intérêt pour les « gadgets technologiques » destinés principalement aux consommateurs finaux qui ne sont pas impliqués dans des travaux de rénovation ou des constructions neuves. »
De ce constat, quelles évolutions vois-tu pour l’avenir ?
« Notre société, DOVIT, fabricant de technologies professionnelles pour le logement intelligent, a immédiatement réorganisé ses activités en se concentrant davantage sur le développement de nouveaux produits, ainsi que sur la mise en place d’outils commerciaux et de formation technique à distance.
Les longues périodes de restrictions qui ont contraint tout le monde à rester à l’intérieur pendant l’année écoulée ont entraîné une forte demande de produits de divertissement et de sécurité, et la volonté de surveiller et contrôler la qualité de l’air est revenue au premier plan. Dans ces domaines, on se rend compte qu’il y a désormais beaucoup plus d’enthousiasme et d’intérêt pour l’acquisition de produits innovants et utiles. »
Quelles technologies (par exemple, l’IoT) pourraient stimuler le marché dans un avenir proche ?
« Afin de répondre à ces besoins, notre société a investi dans la recherche et le développement d’un système performant de mesure et de contrôle de la qualité de l’air dans les environnements domestiques, en surveillant et en enregistrant en permanence les valeurs de COV des PM10, PM2,5, CO2, CO, la température, l’humidité et le bruit ambiant.
Grâce à des capteurs innovants et au contrôle que nos systèmes exercent sur les systèmes de filtration et de ventilation mécanique contrôlée, nous sommes en mesure de rendre les intérieurs domestiques plus sains et, surtout, sous le contrôle de l’utilisateur qui, grâce à une technologie de capteurs avancée, peut enfin réaliser le niveau de qualité réel de son propre environnement.
La gestion intelligente des espaces communs mérite une discussion séparée : afin de réduire au minimum les contacts, tous les systèmes de gestion des portes « sans contact » suscitent un intérêt important. Notre société propose notamment des systèmes de reconnaissance faciale ou de reconnaissance de plaques d’immatriculation pour accompagner nos solutions. Les lecteurs biométriques à contact, tels que les lecteurs d’empreintes digitales, perdent un peu de leur intérêt. »
Giovanni Grauso